Année Erasmus - Vie Universitaire

              Le système administratif est plus ou moins anarchique, comme dans n’importe quelle fac. Disons qu’il faut vraiment vouloir un renseignement ou un papier pour parcourir 2 km a pied dans les couloirs de la fac avant de revenir au point de départ pour se rendre compte qu’il ne l’on tout simplement pas reçu ou qu’ils ne savent rien à ce sujet... Assez éprouvant pour les nerfs en début d’année. Le pire est la fabrication de son emploi du temps. En tant qu’Erasmus on se doit de respecter un minimum les cours que l’on aurait fait en France, seulement difficile de fabriquer un emploi du temps quand on doit mélanger des cours de 2^ème, 3^ème, 4^ème et voire 5^ème année, plus les cours qui ne sont pas dans le même bâtiment, plus penser à garder le même professeur entre le premier et le deuxième semestre, sans oublier les cours qui changent d’horaires en plein milieu d’un semestre. Bref, au final on se retrouve généralement avec quelque chose de totalement différent de ce avec quoi on est partit en septembre. Il ne faut pas oublier certains professeurs qui refuse les étudiants français dans leur classe (mais qui finissent par les accepter au bout de quelques lamentations).  En ce qui concerne le déroulement des cours, la première semaine est plutôt tranquille, voire vide, ensuite le rythme reprend petit à petit. La présence aux cours n’est pas obligatoire, personne ne fera l’appel et beaucoup préférerons s’allonger sur le « césped » (pelouse) quand les beau jours arriverons et les classes baisserons énormément leur effectif, mais, un professeur qui n’aura jamais vu le bout de votre nez pendant l’année sera généralement beaucoup moins clément lors de la notation, qui n’est pas anonyme. Les professeurs sont en général très accessibles, mais comme dans toute Université cela dépend du cours, du  nombre d’élève et du professeur.